Belgian Network on Hepatitis in Substance Users

Le but

Dans de nombreux cas, une infection virale par l’hépatite C produit peu de symptômes. Cependant, après 20 à 30 ans, la maladie peut entraîner une cirrhose du foie, qui peut s’accompagner d’une insuffisance hépatique ou du développement d’un carcinome hépatocellulaire. Grâce au développement d’un nouveau traitement antiviral, la maladie peut maintenant être guérie rapidement (taux de réussite> 95%), avec un seul médicament, par voie orale, qui n’a plus besoin d’être injecté avant 8 à 16 semaines.

De plus, le traitement n’a pas ou peu d’effets secondaires par rapport au placebo. Nombreuses personnes ont été guéries, en Belgique, au cours des trois dernières années.

L’objectif de l’organisation « WHO » est d’éliminer mondialement la maladie d’ici 2030 par le biais de :

  • réduction de 90% de l’incidence des nouvelles infections
  • réduction de 65% de la mortalité par hépatite C

C’est pourquoi il est important de veiller à :

  • l’augmentation du nombre de diagnostics ;
  • accroire le nombre de personnes pouvant être traitées et en assurer le suivi si nécessaire ;
  • sensiblement augmenter le nombre de traitements.

Les plus vulnérables sont les groupes ayant le plus besoin de soutien, tels les personnes ayant déjà consommé de la drogue par voie intraveineuse, les migrants et les hommes séropositifs ayant eu des rapports sexuels. Ils présentent un risque d’infection élevé, bien qu’ils ne fassent souvent pas l’objet d’un suivi dans un hôpital en raison de nombreux obstacles possibles (stigmatisation, marginalisation, problèmes d’argent, etc.).

Le but du Belgian Network on Hepatitis in Substance Users (BNHSU) est de collecter et de diffuser les connaissances scientifiques sur les soins de l’hépatite C chez les toxicomanes et ce à toute catégorie de prestataires de soins en Belgique, afin d’améliorer les soins pour l’hépatite C et d’atteindre les buts du WHO.